Le maire

Philippe BUISSON

Itinéraire d’un autodidacte en politique

Hasard ou destin, des rencontres tutélaires ont orienté Philippe Buisson vers l’action publique. Gilbert Mitterrand incarne l’un des pères fondateurs de sa vie politique.

Philippe Buisson est né dans un contexte familial politisé, mais pas engagé, puisque sa famille avait une sensibilité proche de celle des communistes «rénovateurs». Il a passé la majeure partie de son enfance à… Chirac, un village charentais.  Dès l’adolescence  il montre une forte conscience associative et un sens développé de l’action collective.

Il a vingt ans au moment de la chute du mur de Berlin, et cet événement déclencheur l’incite à aller découvrir les pays de l’Est, où il va forger ses convictions politiques de gauche.

De retour à Bordeaux, il poursuit des études scientifiques à l’Université, et s’engage en parallèle dans l’humanitaire. D’abord avec le Secours Populaire, dont il rejoint les instances dirigeantes, puis à partir de 1992 à travers l’organisation de convois solidaires vers Sarajevo, où il part régulièrement en mission pendant la guerre de Bosnie.

Très vite tourné vers l’action publique

Son adhésion au Parti socialiste à 23 ans est dictée par le besoin de “changer les choses de l’intérieur ”. Gilles Savary, dont il codirige la campagne municipale bordelaise en 1995 contre Alain Juppé, devient son mentor, celui qui va lui faire découvrir l’action politique.

C’est en 1997 que Gilles Savary présente Philippe Buisson à Gilbert Mitterrand qui recherche alors un attaché parlementaire : la rencontre, intimidante pour le jeune militant, deviendra aussi une histoire d’hommes.